Le Chef vient de rentrer du travail après une journée de 9h de cours... La fatigue prend le pas sur tout les autres sentiments, bien que quelque chose s'éveille tout au fond.
Malgré l'état d'esprit plus très orienté, Le Chef tient à pousser un coup de gueule! Toi! Toi qui est jeune prof, qui a dû partir au loin pour enseigner. Toi qui te sens seul. Toi qui te sens délaissé. Toi qui te morfonds dans les profondeurs de la dépression... Ce billet est pour toi.
Le Chef sais ce que tu ressens, contrairement à ton entourage qui ne comprend pas ce que tu vis. On ne peut pas leur reprocher... Seul nous, jeunes profs, savons ce qu'il est possible de ressentir au quotidien.
Les gens ne comprennent pas que tu as mis ta vie en suspens, jusqu'au jour où tu reviendras à tes origines, avec tes habitudes, ton quotidien, tes amis, ta famille... Que tu as besoin d'eux, plus que d'habitude car tu as l'impression d'être délaissé et mis à l'écart de leur vie. Que la vie que tu mènes dans ta région professionnelle, ne t'apporte ni bonheur, ni joie, ni même une once de contentement. Que tu dois vivre ça tout seul. Le Chef reconnait que les chances de tomber en dépression sont grandes. Et qu'une seule chose peut te sauver : c'est la présence, même virtuelle, des gens que tu aimes.
Vue de l'extérieur, on nous prends souvent pour des êtres fragiles, qui n'ont aucune envie de s'adapter ou de s'en sortir, que nous ne sommes pas prêt à mettre du notre pour arranger la situation. Mais c'est trop fort. C'est trop lourd à gérer. On ne peut pas.
Alors, on maudit les gens qui ne nous porte pas l'attention que l'on attend, tout en les aimant. On préfère parfois s'isoler pour avoir des pensées négatives et parfois même l'envie de tout plaquer pour avoir une vie normale et ne pas être pris entre sa passion pour les métiers de l'enseignement et notre vie.
Le Chef, ce soir, en rentrant du travail, s'est surprit à des pensées plutôt macabres. Et si le Chef avait un accident? si il était malade? Si il allait tellement mal qu'il serait impossible de faire le moindre signe de vie et dire "houhou je vais vraiment pas bien!"... Que se passerait-il? Finirait il bouffer par des bergers allemands sur un trottoir d'une ville pourrie du Nord?? Seul et en décomposition sans que personne ne s'en souci?
Alors toi, toi qui te sens seul, toi qui te sens délaissé, toi qui te morfonds, je suis avec toi et je te soutient.
Car personne ne peut comprendre...
Car personne ne veut comprendre.
2 commentaires:
Commando sudiste aime son Chef en exil...
Dis moi quand on peut se voir.
Et t'inquiètes, on ne laissera pas un berger allemand te dévorer!
Le Chef aime aussi sa commando sudiste délocalisée.
Il sait qu'il peut compter sur elle et qu'il se fera un plaisir de venir voir, très surement accompagné.
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