mercredi 25 novembre 2009

Perles


Un blog laissé à l'anbandon ces derniers temps car Le Chef a une vie bien remplie!
Cependant quelques perles du dernier contrôle portant sur les produits de la mer et les produits laitiers :

Définir "crustacé" : cest un animale qui vit dans la mere qui a une carapase qui permet de se défendre en cas d'atack.

Définir "mollusque" : qui n'a aucun soutien et il est tou gluant.

Différence entre le "beurre salé" et le "beurre demi-sel" : la différence c'est que le salé est plus salé que le demi sel.

Citer les 5 critères de fraîcheur du poisson : il doit être frais.


mercredi 11 novembre 2009

Une journée comme les autres!

Nouvelle semaine, nouveaux défis!
La journée de Lundi avait pourtant bien commencé. Un réveil sympathique, un bon café, une douche et hop dans la voiture.
Arrivé au lycée, la matinée s'est articulée entre cours et photocopies. Un rendez-vous à midi avec mon chef des travaux, une petite clope et reprise des cours à 12h30... Les journées du Chef sont très condensées!
Le cours de 15h a fait basculé mon humeur joviale. Le Chef entame une nouvelle séquence avec une classe de bac pro alimentation/boucher. Cette séquence est essentielle puisqu'elle porte sur les viandes et durera 16h (8 semaines). Après le lancement de la séance de cours et après avoir exposé un jolie plan des semaines à venir, Le Chef demande :
« Pouvez vous me citer les différentes familles de viande? »
« Oui, MMOOOIII!! »
« Oui, très bien, nous t'écoutons G. »
« Alors on a les animaux de boucherie, les volailles, les gibiers... et ... euh... Les viandes mortes!
Un long silence...
« Les viandes mortes? C'est à dire? »
(histoire de lui laisser une chance!)
« Ben oui les viandes mortes qu'on ramasse au bord des routes! Pff, il connait rien le prof »


Bien évidemment l'histoire n'en ai pas restée là!
Il a tenu tout un laïus en expliquant que certains commerçants vendraient sous leurs étals des gibiers ramassés au bord des routes, à des prix défiant toute concurrence!
Voyant Le Chef très étonné et légèrement dubitatif quant à la véracité de ses propos, il enchaine en expliquant qu'ici ils sont pauvre, qu'ils font comme les grand-mères, ils aiguisent leurs sens pour la vie pratique dirons nous! Ce à quoi Le Chef a répondu que ce monologue de 10 minutes dans son cours et qui l'empêche d'avancer sa séance, était sans intérêt. Que ce dont il parlé n'était pas le sens pratique, mais un manque flagrant de savoir vivre bien que cela n'était guère étonnant en le regardant!

Et, magie de la pédagogie : plus un bruit! A savourer sans modération!
Le cours s'est bien fini, le polycopié rempli, et les connaissances transmises.

Mission accomplie (pour aujourd'hui!)

samedi 7 novembre 2009

Le macaron mis a nu...

En ce beau dimanche férié, après deux nuits fort agitées, Le Chef a reçu une demande:

" (Ap)prends moi les macarons".

Il n'en fallait pas plus pour émoustiller la (les?) passion(s) du Chef.
Mais comment fait-on de bons macarons?
Voici une recette à quatre mains qui a fait ses preuves.

L'harmonie du macaron se base sur un plaisir partagé entre la poudre d'amande et le sucre glace, que l'on nomme le tant-pour-tant. Mélangez donc 250g de chaque et mixez les longuement, ce qui vous permettra de jouir comme il vous plaira de votre temps.
Après cette pause bien méritée, fouettez avec ardeur, d'un poignet entraîné, 90g de blanc d'œuf en neige. Onctuosité et légèreté sont de rigueur. Une fois bien monté, y introduire un sirop composé de 250g de sucre et 62g d'eau cuit au petit boulet (118°: attention, ça devient chaud...). Fouettez ardemment et énergiquement jusqu'au complet refroidissement. Attention aux éclaboussures... Vous devez obtenir une meringue lisse et soyeuse, tout en restant très ferme.
Petit conseil du Chef : un léger coup de langue sur le fouet  afin de vérifier la texture, est toujours un plus...
Un bon coup poignet sera à nouveau nécessaire puisque 90g de blanc d'oeufs supplémentaires devront être montés en neige.

Après ces quelques préliminaires, viens le moment de l'assemblage...

Versez dans votre tant-pour-tant vos blancs d'oeufs montés en neige. Allez-y d'une main franche, sans peur de les faire retomber. Une fois le macaronnage achevé, retrouvez toute votre douceur pour introduire la meringue italienne dans votre cul-de-poule. La pâte à macarons est ainsi achevée.

Viens l'heure du dressage...

Fourrez une poche à douilles de cette préparation; La Maryse sera d'une grande aide afin de ne point en perdre une goutte.
Empoignez la poche, enroulez-là autour du doigt et serrez pour faire monter la pression. Lorsque la pâte atteint la pointe, coupez le bout de la poche. Alors d'un geste sûr mais délicat, couchez les macarons sur votre silicone (ou papier sulfurisé).
L'art est dans la constance pour obtenir des macarons ronds, réguliers et joliment dressés.
Laissez reposer 1h durant, à proximité d'une source de chaleur.
Ce qui vous laissera le temps de réaliser une crème de votre choix pour farcir ces merveilles.
Enfournez à 150° pendant 8 minutes.
Dernière étape: Montez les macarons en glissant une crème entre vos deux coques refroidies.

L'heure de la dégustation est enfin arrivée. Debout ou allongé; jour comme nuit; tendu ou reposé, le macaron attise toutes les gourmandises.


Bon appétit... ou autre!

mardi 27 octobre 2009

Métier à risques

 "
Hérault. Attaqué à son domicile, sa famille aspergée d'essence, il parvient à maitriser le braqueur qui succombe dans la bagarre.  
En parvenant à maîtriser son agresseur, qui trouvera la mort dans la bagarre, un professeur âgé de 44 ans, maître de conférences à l'Université Paul-Valéry de Montpellier, a certainement permis d'éviter un véritable carnage familial. Lundi soir vers 23heures, un jeune homme cagoulé, ganté, armé fait irruption dans la maison du professeur où il vit avec sa femme et son enfant de 13 ans, dans le quartier résidentiel De Fontcaude à Juvignac (Hérault). L'agresseur, dont on saura plus tard qu'il s'agit de Saïd, 26 ans, oblige les occupants du pavillon à s'allonger au sol, les asperge d'essence et menace de les faire brûler. C'est alors que l'enseignant se jette sur l'homme pour le désarmer. Dans la bagarre le professeur prend le dessus et c'est l'agresseur qui finit par succomber. « S'il n'intervient pas comme il l'a fait, c'est toute la famille qui est tuée dans des conditions atroces.

Ce jeune homme est arrivé avec une arme, des menottes, de la cordelette, et trois litres d'essence. Ce n'était pas un simple cambriolage. Il n'était pas venu ici par hasard » explique Me Jean Robert Phung l'avocat du professeur. En effet on découvrira rapidement que l'agresseur, par ailleurs trois fois condamné pour violences, pourrait être un de ses anciens étudiants. Il ne s'agirait donc pas d'une tentative de cambriolage, notamment en raison des matériels utilisés par le braqueur (menottes, essence…) mais peut-être bien d'une vengeance. Pourtant, lorsque les enquêteurs ont retiré la cagoule de l'agresseur, le maître de conférence n'a l'a pas reconnu. Mais il semble bien que ce jeune homme ait été l'un de ses étudiants de sociologie en 2008.

« C'est une piste que nous vérifions actuellement. Il était effectivement inscrit comme étudiant de sociologie. Le professeur se souvient d'un étudiant qui était venu le voir dans son bureau pour qu'il lui remonte une note afin de ne pas être éliminé. Il avait refusé mais il ne fait pas la relation avec l'agresseur », indique Georges Gutierrez, le vice-procureur de la république de Montpellier.
"
Article de La Dépêche du 22 Octobre 2009, par Christian Goutorbe. 

Lien ci-dessous, pour visionner une interview de Maitre Phung :

http://www.kewego.fr/video/iLyROoafIgle.html

Même si la légitime défense est privilégiée, les poursuites continuent.
Pour montrer votre soutien, voici un lien menant à une pétition créée par un collègue d'histoire-géographie du professeur en question adressée à M. Zarkozy et M. Chatel :

http://soseducation.com/fichiers/Mis_en_examen_pour_s_etre_defendu.htm


lundi 26 octobre 2009

Histoire de vacances!

L'image des enseignants n'est pas brillante... c'est un fait. On nous reproche une certaine feignantise causée par des horaires hebdomadaires qui paraissent, de l'extérieur, bien maigres, et des vacances scolaires un peu trop étendues.

Mais sait-on réellement d'où viennent ces vacances? Quelles sont leurs origines? De quoi se composent-elle? Tout autant de questions auxquelles Le Chef va tenter d'apporter une réponse!

L'article L. 521-1 du code de l'éducation nous informe qu'une "année scolaire comporte au moins 36 semaines réparties en 5 périodes de travail, de durée comparable, qui sont séparées par 4 périodes de vacance des classes". Ces périodes de vacances sont les suivantes :
Les vacances de la Toussaint qui s'étalent sur une semaine et demi. Elles sont généralement situées à la fin du mois d'Octobre et début du mois de Novembre.
Les vacances de Noël, longues de 2 semaines. Elles englobent les fêtes de Noël et le jour de l'an.
Les vacances d'hiver situées au mois de Février jusqu'à Mars, d'une durée de 15 jours.
Les vacances de Printemps, dernières vacances de l'année, durent 2 semaines.
Quant aux vacances d'été, encore surnommées les "grandes vacances", ne font pas partie des congés scolaires, mais marquent la rupture entre deux années.

A l’origine, les vacances rimaient avec  les principales manifestations religieuses du catholicisme, à l’exception des grandes vacances qui étaient liées aux activités rurales.
Dès 1231, le pape Grégoire II accordait des vacances pour les travaux agricoles. Ces vacances, qui ne devaient pas excéder un mois, portaient le nom  de « vendanges ».  En réalité, chaque établissement appliquait divers systèmes de vacances. L’ensemble des jours de congés scolaires suivait le calendrier des fêtes religieuses chrétiennes. Ces vacances avoisinaient 80 jours annuels. La Révolution et l’Empire édictèrent une réglementation unifiant les congés scolaires sur l’ensemble du territoire français.
Au cours du XIXe siècle, les congés scolaires vont peu à peu grignoter le temps de présence à l’école. C'est en 1800 que les seules vacances  accordées commençaient le 5 août, pour se terminer le 20 septembre. Ces vacances correspondaient à l’aide que les enfants devaient apporter lors des vendanges et de la moisson.  Il  faudra attendre 1860 pour que Napoléon III accorde  5 jours de vacances supplémentaires pour les fêtes de Pâques.
La IIIe République uniformise les congés scolaires des premier et second degrés (écoles, collèges et lycées) par un arrêté en date du 11 février 1939, à savoir, 2 jours à la Toussaint, 10 jours à Noël, de 1 à 4 jours pour Mardi Gras, 2 semaines à Pacques et 1 mois et demi de grandes vacances.
Ces 10 semaines de congés ont été accordées pour exaucer les vœux des populations paysannes. En 1950, environ la moitié de la population française exerçait encore une profession rurale. La moisson et les vendanges s’étalaient d’août à la fin septembre et exigeaient la présence de nombreux bras, dont ceux des adolescents scolarisés.
Cependant, l’instauration des congés payés, grande victoire du mouvement ouvrier de 1936 mené par Léon Blum, bouleverse complètement le calendrier scolaire. A partir de 1955, avec l'aisance économique accompagnant "les 30 glorieuses", de très nombreuses familles salariées partent en vacances dès le 1er Juillet, désorganisant ainsi la fin de l'année scolaire située entre le 1er et le 15 Juillet.
L’école doit suivre le mouvement amorcé. Dès 1960, la rentrée est avancée au 16 septembre et le début des grandes vacances est fixé au 28 juin en 1961.  C’est alors que les grandes vacances atteignent leur maximum, 10 semaines de congé. La population agricole étant encore importante, et la petite paysannerie ayant toujours besoin de l’aide des adolescents, la circulaire fixant le calendrier scolaire de l’année 1960/1961 précise qu'il est prévu  des autorisations d’absences entre les 15 et 30 septembre accordées par l’Inspecteur académique, sur demande des personnes responsables, aux enfants ayant au moins douze ans qui sont occupés aux travaux agricoles dans les départements viticoles compte tenu des travaux de vendanges.
Depuis 1981, les vacances se déchristianisent, les jours de congés liés au Mardi gras, deviennent les vacances d’hiver, celles de Pâques prennent la dénomination de vacances de printemps.
Sous l’impulsion des mouvements pédagogiques qui exigent un rééquilibrage des vacances scolaires, les "grandes vacances" devenues "vacances d'été", vont être amoindries avec l’extinction de la petite paysannerie française, soit 2 semaines de moins au profit des vacances de la Toussaint.
Cette nouvelle répartition suggérée au temps du ministère d’Alain Savary (1981/1984), repris par Jack Lang (1992/1993), tient compte, non seulement de l’intérêt des élèves, de la disparition du travail aux champs des adolescents, mais aussi des intérêts subtilement liés au tourisme. En effet, les mois de juillet et d’août ne peuvent être entamés sans risques de protestation  des corporations professionnelles ayant des activités touristiques d’été, d’où le maintien des 8 semaines de congés en été. En outre, les vacances d’hiver, anciennement liées au Mardi gras, ont permis le développement des stations d’hiver.

Au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, Le Chef est en vacance, d'où les 30 apparitions du terme!


Dans un séjour paisible, asile de l'étude,
D'où le ciel a pour lui banni l'inquiétude,
Loin d'un monde orageux au charme suborneur,
Heureux le lycéen, s'il connaît son bonheur !

dimanche 25 octobre 2009

Reprise... euh Vacances... euh...

OULALA! Ces dernières semaines furent dures! Une violente grippe a affaiblie Le Chef! Mais le voilà regonflé à bloc!
Malgré l'avis médical, Le Chef a choisi de retourner au travail 2 jours avant les vacances afin de ne pas rester inactif 15 jours de plus.
Conclusion : 7h de retard en technologie culinaire, 3 TP manqués, et plus si affinité! Le Chef a du pain sur la planche! Seul point positif, ce mois de "vacances" (propos de notre chère CPE) lui a permis de s'avancer dans la réalisation de ses cours! Travailler pendant un arrêt maladie... cherchez l'erreur!
Le jour de la reprise a été riche en émotions : des collègues étonnés du retour du Chef encore malade, les élèves tout excités à l'idée de le retrouver (excitation de 10 minutes!) et l'administration cherchant à connaître la maladie... psychose de la grippe A!
Après avoir ouvert son casier débordant, trier les papiers obsolètes, classer les sanctions qui ont eu lieu, et divers papiers administratifs, Le Chef entre dans sa salle de cours pour retrouver ses chers bambins!
- "Au programme de la journée : TECHNO, TECHNO, TECHNO! Il faut rattraper le retard"!
Un élève a fait remarquer que si ils avaient du retard c'était de la faute au Chef... Ni une, ni deux, exclusion, et colle de 8h! L'excitation des retrouvailles fut brève!
Journée classique mais épuisante pour les élèves, comme pour Le Chef d'ailleurs. Une journée de 9h à parler des produits de la mer (poissons, coquillages, mollusques), des produits laitiers (lait, beurre, yaourt, crème) et du service des approvisionnements...
Une petite anecdote tout de même! Malgré la "joie" de retrouver ces petits jeunes et leurs intellects, la réalité a vite fait son come-back!
Le Chef a choisi une accroche particulière pour son cours sur les poissons. Grâce à des cartes de restaurants, les élèves devaient rechercher tout les produits de la mer et les classer par catégorie (poissons, coquillages, crustacés). Sur une carte d'un restaurant japonais, un élève a jugé bon de classer le surimi (bâtonnet de crabe... sans crabe!) dans la catégorie des poissons. Interrogatif, Le Chef lui demande pourquoi? Réponse :
"Bah dans la publicité on le voit qui nage avec les autres poissons dans la mer!" dit il d'un air confiant et hautain.Le Chef lui explique donc que le surimi est composé des chairs de différents poissons ajoutées à divers additifs et autres colorants! Refusant ses torts, il rétorque, "si on ne peut même pas se fier à ce que l'on nous montre à la télé, ça craint. Je dois pas savoir grand chose alors..." (Non sans blague!!)
Image intéressante : imaginez ces petits bâtonnets, nageant, à contre courant, dans la Mer Morte, avec leurs petites têtes et petites nageoires...

Bref, Fin de journée, tête comme un compteur à gaz, maison, dodo!


mardi 29 septembre 2009

Allô Docteur

Depuis la semaine dernière, Le Chef est malade... Et oui, même lui n'est pas à l'abri d'un petit microbe qui passe par là!

La fatigue, les courbatures, les maux de tête, la toux et les crises d'asthme annonçant une future bronchite asthmatique, ont eu raison du Chef : "Allô Docteur..."

Après deux heures d'attente dans une salle au couleur terne, avec une odeur de malades et de médicaments, la consultation commença.

Malgré les rares fois où l'obligation d'aller chez le médecin furent urgente (2 fois en 4 ans...), il se souvint du Chef. Comment l'oublier me direz vous!
Ce fût le début d'une interminable discussion au sujet des habitants, et de leurs progénitures, de cette "fabuleuse" région du Nord. D'insultes en critiques, cette rencontre avec un de ces nordistes totalement objectif sur sa propre région m'a conforté dans le sens où même eux, se rendent compte du manque de culture, de passion, de vie et de chaleur de cette partie de la France justement méconnue!

Au delà de tous ces bons moment (^^), il m'annonça que c'était une vilaine grippe. Une grippe basique, pas celle qui inquiète tout le monde. Cependant les conséquences d'une telle maladie en des moments épidémiques si grave, les médecins ont eu pour consigne de mettre en arrêt maladie les enseignants présentant des symptômes grippaux pour éviter toute contamination des élèves.

Le Chef profite donc de cette semaine pour se reposer, se remettre et reprendre du poil de la bête!

Etre ou ne pas être?


La laïcité désigne, au sens actuel, la séparation du civil et du religieux. Le principe de séparation des pouvoirs politique et administratif de l’État du pouvoir religieux en est une application. Au sens contemporain, elle est le principe d'unité qui rassemble les hommes d'opinions, religions ou de convictions diverses en une même communauté.
http://fr.wikipedia.org/wiki/La%C3%AFcit%C3%A9
Voile, kippa, croix... La loi du 15 mars 2004 sur la laïcité à l'école interdit aux élèves certaines tenues et signes d'appartenance religieuse.

La loi sur la laïcité à l'école interdit les signes et des tenues dont le port conduit à faire immédiatement reconnaître une appartenance religieuse. C'est le cas, par exemple, du voile islamique, de la kippa ou d'une croix de dimensions manifestement excessives. La loi n'interdit pas les signes religieux discrets, comme une petite croix présentée comme un bijou. Les accessoires et les tenues qui sont portés communément par des élèves en dehors de toute signification religieuse (bandana, casquette…) sont également autorisés, à moins que le règlement intérieur de l'école, du collège ou du lycée ne les interdise.
La loi s'applique aux élèves de l'enseignement public scolarisés dans les écoles primaires, les collèges et les lycées. Dans les lycées, elle s'adresse à l'ensemble des élèves, y compris ceux qui étudient dans les filières post-baccalauréat : classes préparatoires aux grandes écoles ; sections de techniciens supérieurs (formation de deux ans, sanctionnée par le brevet de technicien supérieur). En revanche, les candidats qui viennent passer les épreuves d'un examen ou d'un concours dans les locaux des établissements scolaires publics ne sont pas concernés par cette loi.
Lorsqu'un élève se présente avec un signe ou une tenue interdit, le chef d'établissement doit engager immédiatement le dialogue avec lui. Il demandera notamment aux enseignants qui le connaissent de contribuer à résoudre ce problème. Le dialogue doit permettre d'expliquer à l'élève et à ses parents que le respect de la loi n'est pas un renoncement à leurs convictions. Si la discussion n'aboutit pas favorablement, le chef d'établissement saisira le conseil de discipline. Celui-ci sanctionnera l'élève. S'il prononce une décision d'exclusion, l'élève et ses parents rencontreront l'inspecteur d'académie pour examiner les conditions dans lesquelles peut se poursuivre sa scolarité.
La loi ne se borne pas à traiter la question des signes d'appartenance religieuse. Elle rappelle également l'ensemble des règles qui garantissent le respect du principe de laïcité dans les établissements publics. Ainsi, les élèves ne peuvent pas contester le droit d'un professeur d'enseigner certaines matières parce que c'est un homme ou une femme. Ils ne peuvent non plus s'opposer à ce qu'un enseignant n'appartenant pas à leur confession présente tel ou tel fait historique ou religieux. Enfin, ils doivent assister à l'ensemble des cours inscrits à leur emploi du temps, sans avoir la possibilité de refuser les matières (éducation physique et sportive, sciences de la vie et de la Terre) qui leur paraîtraient contraires à leurs convictions.
http://www.dossierfamilial.com/famille/scolarite/laicite-a-l-ecole-les-regles,1193




Une question récurrente est propre au milieu de l'éducation depuis bien longtemps : celle de la laïcité dans les établissements scolaires.
Les quelques informations précédentes résument la définition du terme "Laïcité" et la loi du 15 Mars 2004 portant sur les signes religieux à l'école.
Cependant, une faille existe entre le terme laïcité et la présente loi. Que faire des autres soucis quotidiens qui rentrent dans le cadre de la laïcité mais qui ne sont pas évoqués dans la loi?

Il est important de savoir, avant de rentrer dans le vif du sujet, que le premier cours de l'année scolaire porte sur le savoir vivre, le savoir être et l'esprit d'équipe. Par conséquent, la première mission que Le Chef s'est fixée est d'obtenir une classe unie au sens professionnel du terme.
La semaine dernière, Le Chef a discuté avec une de ses élèves qu'il ne trouve pas intégrée au reste de la classe. Lors d'un cours, Le Chef a constaté qu'elle a été la cible de plusieurs agressions verbales de la part de ses camarades qu'il n'a pas pu entendre. Après identification des élèves en question et avant de procéder à des sanctions, il était nécessaire d'avoir une discussion avec la jeune fille pour obtenir sa version de l'histoire. Le but de cet entretien était d'identifier le problème de cette mauvaise intégration, de trouver des solutions et de les appliquer.
Lors de cette discussion, elle a révélée son homosexualité. Il se trouve que cette jeune fille arborait une tenue plus que masculine avant que Le Chef n'impose sa loi! : jeans, Tee Shirt, baskets, cheveux très courts, piercing à l'arcade... L'opinion du Chef face à ce nouvel élément reste inchangé, ainsi que le traitement qui lui sera accordé. Cependant Le Chef a été très troublé en apprenant ce qui se passait dans sa classe.
Cela fait la seconde année qu'elle subit des remarques et des insultes au sujet de son homosexualité : "sale gouine", "Ne me touche pas, je veux pas être contaminé", sans citer les critiques les plus virulentes...
Les questions qui se posent sont les suivantes : Ces insultes rentrent elles dans le cadre de la loi dites de Laïcité? doit on remonter ce genre d'information pour obtenir des sanctions, sans dévoiler au grand jour le choix de vie privée de cette jeune? Avons nous le droit de sanctionner l'homophobie dans les lycées? Quelles sont les procédures à suivre?
Plus personnellement, Le Chef se demande comment cette adolescente va pouvoir réussir à s'intégrer dans une classe d'homophobe sans qu'elle ne renie son identité et ses choix? Comment peut elle accepter son statut si les autres ne sont pas à ses côtés pour l'aider et lui faire comprendre qu'elle est comme les autres?

Les jeunes sont bien difficiles entre eux, et bien souvent, malheureusement, à l'image de leurs parents. L'envie de changer la mentalité de la jeunesse est une des volontés du Chef mais elle reste totalement utopique. 

mardi 15 septembre 2009

Répondeur téléphonique d'un collège!

http://www.youtube.com/watch?v=SYHSRzKdg4U

Idée de répondeur téléphonique à mettre en place dans un établissement scolaire.